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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 18:06

LES MEMBRANES

1 Membrane non résorbable

Le premier type de membrane utilisée en tant que barrière à la colonisation épithélio-conjonctive fut une membrane millipore (Nyman 1982 ; Gottlow 1984).

Plus tard la membrane employée était en polytetrafluoroéthylène expansé (PTFEe) présentée avec ou sans armature de titane.

ces membranes doivent répondre à certains impératifs : Ne pas provoquer de réponses inflammatoires ou allergiques être occlusives aux cellules épithéliales et conjonctives, mais en permettant le passage des facteurs de croissance.

Etre suffisamment rigide pour maintenir un espace dans lequel la cicatrisation pourra s'organiser.

Stabiliser le caillot Inhiber l'invagination de l'épithélium grâce à l'adaptation dans la partie cervicale de la membrane d'une microstructure ouverte qui forme une barrière.

Pour obtenir une régénération osseuse et desmodontale il est nécessaire de laisser la membrane sur une période de 4 à 12 semaines selon les auteurs. Pendant ce temps il ne doit y avoir aucune infection ou exposition de la membrane ce qui compromettrait les chances de succès. Toutefois, certains auteurs (Machtei 1995) ont montré qu'une exposition différée d'une membrane non résorbable dans les traitements des lésions interradiculaires ne limite pas le pronostic de régénération tissulaire.

Cependant, le contrôle de plaque de la zone opérée doit être particulièrement efficace afin d'éviter une colonisation bactérienne excessive de la membrane.

Les membranes résorbables Elles ont été mises au point pour éviter le 2° temps chirurgical de dépose de la membrane. Elles peuvent être composées soit de collagène bovin de type I, traité aux rayons ? pour supprimer sa capacité antigénique, soit de matériaux synthétiques [acide polyglycolique (PGA), acide polylactique (PLA), mélange de PGA et de PLA], qui permettent de qui permettent de fabriquer des membranes simples (treillis Vicryl® en PGA, ou Resolut ®, en PGA/ PLA) ou complexes (Guidor®, treillis de PGA/PLA associés à des esters d'acides citriques, en deux feuillets de maillage différents, doté sur sa face interne de plots d'espacement et Atrisorb®, pouvant être associé avec des antibiotiques).

Toutes ces membranes doivent être maintenues (sauf Atrisorb® et Resolut®) par sutures de cabestan, en raison de leur relative incapacité à supporter une tension. Leur résorption survient en 75 à 180 jours et ce processus rend ces matériaux non totalement inertes en déclenchant des réactions inflammatoires. Les résultats obtenus avec ces différentes membranes divergent selon les publications, cependant certains auteurs comme Cortellini et al (1996) rapportent de résultats sensiblement équivalents que les membranes soient résorbables ou non.

LES MEMBRANES DENTAIRES
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 18:57

DANS QUELS BUTS ET INDICATIONS REALISER UNE GREFFE GINGIVALE?

Stopper l'évolution des récessions gingivales.

Recouvrir une racine dénudée.

Diminuer l'hypersensibilité dentinaire liée à cette exposition.

Esthétique.

Apport préventif de gencive kératinisée si de la prothèse ou un traitement orthodontique est prévu.

QU'EST-CE QU'UNE GREFFE GINGIVALE?

Le principe de la greffe gingivale est le suivant : De la gencive est prélevée depuis un site donneur (en général au niveau du palais) ou déplacé, puis greffée sur la zone de la récession gingivale (site receveur).

LES DIFFRENTES TECHNIQUES : Il existe de nombreuses techniques Greffe de conjonctif enfoui : On prélève seulement un tissu conjonctif, sans épithélium; il sera glissé sous l'épithélium du site receveur.

Ce type de greffe permet un recouvrement de la racine et la création de gencive attachée ou de papilles interdentaires.

Lambeau déplacé latéralement : On décolle une partie de la gencive et on la déplace. Cela permet un recouvrement de récessions et un apport de gencive. Lambeau déplacé coronairement : Permet de recouvrir une ou plusieurs récessions gingivales. Lambeau positionné apicalement : Permet d'augmenter la hauteur du moignon (avant de faire une couronne) Greffe épithélio-conjonctive ou greffe de pleine épaisseur : Le greffon prélevé est total : épithélium kératinisé + conjonctif.

Ce type de greffe permet surtout une augmentation et un renforcement de la gencive kératinisée.

Elle peut permette un recouvrement plus ou moins important (rarement total) de la racine. NB : Le taux de succès de cette procédure est excellent et son bénéfice va durer toute la vie du patient. La guérison est parfois compromise chez les fumeurs.

Greffe gingivale
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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 18:35

L’endodontiste utilise des technologies de pointes telles que le microscope opératoire.

Le traitement canalaire est réalisé plus facilement grâce à une aide visuelle.

L’utilisation de loupes ou d’un microscope permet d’obtenir une meilleure visibilité de l’anatomie canalaire et précise le diagnostic. Le grossissement (2x à 30x) combiné à la lumière fourni par le microscope le rendent indispensable pour assurer une sécurité ainsi qu’une précision lors de l’opération.

POURQUOI UTILISER UN LASER EN ENDODONTIE? Le laser est un outil non rotatif et non invasif, c'est-à-dire qu'aucun instrument ne pénètre dans les tissus de la bouche. La précision du laser évite les dommages aux tissus voisins de l'endroit traité. Le laser a des effets de biostimulation qui permettent une régénération et une cicatrisation tissulaire beaucoup plus rapides qu'avec les méthodes traditionnelles (bistouri, électrochirurgie,…). L'effet antibactérien du rayon laser diminue sensiblement les risques de complications post-opératoires et favorise la cicatrisation. Le laser prévient les caries, grâce au durcissement de l'émail dentaire qu'il provoque.

QU'EST CE QU'UN TRAITEMENT ENDODONTIQUE?

L’endodontie est la discipline de la médecine dentaire qui se rapporte aux maladies de la pulpe dentaire. L’intérieur de la dent est occupé par la « pulpe dentaire », c'est-à-dire des vaisseaux et des fibres nerveuses. La pulpe occupe une partie importante de la racine et communique, par l’apex de la dent, avec les tissus environnants de la mâchoire. Les maladies de l’endodonte (partie intérieure de la dent) se manifestent par une inflammation ou infection du système canalaire qui contient la pulpe dentaire. Dans le langage populaire, on appelle cela « une rage de dents » ; c’est un abcès dentaire en formation qui est très douloureux et qui nécessite un traitement chimique et mécanique du système canalaire afin d’éliminer tout tissu infecté, déjà nécrosé, ainsi que les bactéries qui s’y trouvent. Avec le temps, une infection endodontique peut évoluer vers un abcès chronique qui se draine par voie naturelle (fistule), le plus souvent par la gencive.

QUAND A-T-ON BESOIN D'UN TRAITEMENT DE CANAL?

La pulpe dentaire peut être endommagée par une fissure de l'émail, une carie profonde ou un accident. Les bactéries peuvent pénétrer la dent et ainsi infecter la pulpe, ce qui cause une douleur ou une inflammation. Il arrive aussi que la pulpe puisse s'infecter sans douleur. Votre dentiste pourra remarquer des changements : dans la couleur de la dent, dans l'apparence des gencives, dans l'os ou la racine de la dent, grâce aux signes perçus à la radiographie. Parfois, si la dent est très endommagée, votre dentiste peut conclure grâce à son examen et aux radiographies que la pulpe de la dent doit être retirée. Dans tous les cas, le traitement de canal peut réduire, même empêcher les symptômes d'apparaître et ainsi sauver la dent.

QUELLE EST LA PROCEDURE?

Etape 1 : L'endodontiste peut procéder à une anesthésie locale, s'il y a risque de douleur. Etape 2 : Il placera une digue autour de la dent pour la protéger, pendant le traitement, contre les bactéries présentes dans la salive.

Etape 3 : Ouverture de la dent pour accéder à la pulpe endommagée.

Etape 4 : La pulpe est retirée, le canal est nettoyé et élargi avec des instruments de précision, ainsi que le laser.

Etape 5 : Le canal est rempli et scellé avec un matériaux plastique ( gutta-percha) mélangé à un ciment canalaire.

Etape 6 : L'ouverture de la dent est obturée avec un matériau provisoir ou définitif. Le traitement de canal peut prendre une ou plusieurs visites, suivant la complexité de l'anatomie du canal et de l'amplitude du dommage causé à la pulpe. Parfois, si l'infection s'est étendue de la dent à l'os - causant ainsi un abcès – l'infection doit être drainée avant que le canal ne soit obturé. Votre dent peut rester sensible 1 à 2 semaines après le traitement. Il est rare que vous éprouviez une douleur intense ou une inflammation ; si tel est le cas, votre endodontiste vous prescrira des antalgiques ou des anti-inflammatoires efficaces.

POURQUOI CONSULTER UN ENDODONTISTE ?

L'anatomie canalaire est souvent complexe. Il peut exister une racine ( incisive, canine, prémolaire), ou plusieurs ( prémolaire, molaire). Chaque racine peut être composée d'un ou plusieurs canaux avec des ramifications, courbures, calculs, .... Pour bien traiter une dent, il convient de désinfecter la totalité du système canalaire. Or, cela n'est pas toujours possible à l'oeil nu et avec des instruments "classiques". Il est quelquefois nécessaire de traiter une dent à l'aide d'un microscope opératoire (grossissement jusqu'à 25X). Cette aide optique permet de trouver des racines et ramifications invisibles à l'oeil nu. L'utilisation de Lasers spécifiques permet également au chirurgien-dentiste de réaliser un travail de grande qualité.

L'endodontiste
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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 19:25

Le blanchiment dentaire ou plutôt « éclaircissement dentaire » permet d'éclaircir la teinte des dents.

Cette technique consiste à utiliser un agent de blanchiment qui traverse l'émail, partie translucide de la couronne et décolore la couche dentaire plus ou moins brune sous-jacente.

Blanchiment par voie externe à la maison Gouttières ambulatoires sur mesure Le dentiste prend une empreinte des dents et confectionne des gouttières anatomiques sur mesure qui seront appliquées pour une durée variable selon la concentration du produit utilisé mais souvent en nocturne.

Ces gouttières anatomiques sont munies de réservoirs sur la partie vestibulaire des dents et permettent donc d'encapsuler le produit de blanchiment sur la face des dents et protègent les tissus mous d'un éventuel contact avec le produit.

Si la concentration de péroxyde d'hydrogène de ce produit est supérieure à 0,1 %, il ne peut être utilisé que par un chirurgien-dentiste agréé. Le professionnel de santé peut tout de même laisser son patient l'utiliser seul, avec des explications sur le mode d'emploi au préalable. Lorsque la concentration dépasse les 6 %, le produit devient impropre à l'utilisation.

Gouttières ambulatoires prêtes à porter Après contrôle buccodentaire par le dentiste, celui-ci valide le traitement par port de gouttières préchargées et préformées de façon industrielle.

Blanchiment par voie externe au cabinet dentaire Séances au cabinet dentaire effectuées par un chirurgien dentiste généralement à l'aide de peroxyde d'hydrogène ou un peroxyde d'hydrogène combiné avec l’urée sous forme de peroxyde ce carbamide.

C'est la technique utilisant les produits les plus concentrés, pouvant être activés par des accessoires externes comme la lumière ou un diffuseur thermique, mais la majorité des traitements se font sans ces accessoires externes.

La séance dure d'une demi-heure à une heure ; prévoir deux séances espacées de deux semaines pour un bon résultat ou en complément de gouttières ambulatoires sur mesure.

Blanchiment dans les bars à sourire Ce concept, importé des Etats unis, consiste en des séances de blanchiment en centre esthétique.

Le client commence par une petite toilette avec une compresse imbibée d’un « activateur de blanchiment » puis il reçoit sur ses dents une gouttière en silicone remplie d'un gel à base de perborate de sodium combinée à une lampe électroluminescente froide qui active le processus en agrandissant les pores de l'émail dentaire .

Ce traitement est disponible dans des instituts de beauté, des spas et chez des chirurgiens esthétiques. L'éclaircissement est limité à quelques jours.

Attention le perborate de sodium dégage du peroxyde d'hydrogène et ces centres ne peuvent utiliser des produits dégageant plus de 0,1 % de peroxyde d'hydrogène, la même concentration que les produits trouvés en pharmacie. Ces centres font l'objet d'une controverse sur leur dangerosité

Produits en vente libre Produits vendus en pharmacie ou grandes surfaces

Ce sont des produits à faibles concentrations. La législation autorise en Europe seulement des produits dégageant moins de 0,1 % de peroxyde d'hydrogène.

Blanchiment interne dit technique walking bleach Le blanchiment interne consiste à éclaircir une dent dévitalisée de l'intérieur. Souvent, les dents dévitalisées prennent une coloration plus sombre, pouvant être inesthétique s'il s'agit d'une incisive centrale supérieure. Dans ce cas on peut, après s'être assuré que l' obturation canalaire était bien étanche, déposer un produit (perborate de sodium ou un peroxyde d'hydrogène adéquat à l'intérieur de la dent, et le laisser agir durant une semaine.

Le blanchiment dentaireLe blanchiment dentaireLe blanchiment dentaire
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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 18:02

Invisalign est une technique d'orthodontie permettant d’aligner les dents grâce à l’emploi successif de gouttières amovibles translucides personnalisées.

C'est une méthode qui se veut discrète et invisible, car elle n'utilise pas de bagues, de fils, ou de bracketts.

La technique Invisalign est un outil orthodontique innovant : ce système transparent et esthétique n'est plus limité aux seuls cas relativement simples, mais s'adapte aussi aux traitements complexes.

En cas de petits encombrements dentaires inesthétiques, quelques mois de traitement par aligneurs transparents peuvent suffire.

La méthode repose sur le port d'une série d’aligneurs (gouttières dentaires en polycarbonate) permettant de déplacer progressivement les dents de 0,2 mm par gouttière. Chaque aligneur doit être porté 300 heures soit par exemple deux semaines, jour et nuit, à raison de 22 heures par jour, ou trois semaines à raison de 16 heures par jour (tout le temps, sauf lors des repas et du brossage des dents). Ceci permet un déplacement progressif des dents jusqu’à la position finale souhaitée.

La durée du traitement et donc son coût final dépendent de la complexité des malpositions dentaires et de la dysmorphose à traiter : de 4 à 24 mois comme tout traitement orthodontique.

Avantages du système le système permet des traitements orthodontiques plus discrets. En cas d’extraction dentaire liée au traitement, une dent de remplacement appelée « pontique » peut être incorporée à la demande dans l’appareil pour masquer l'édentation.

Pour les dents en cours d'éruption chez les jeunes enfants (10-12 ans), un espace peut être réservé dans l'appareil. L'appareil est retiré pour manger et boire des boissons colorées. Le brossage des dents ainsi que les soins locaux en cas de problèmes de gencives sont facilités. L’appareil peut être enlevé en cas de rendez-vous important. L’aligneur peut être inséré sur la majorité des types de dent, naturelles ou prothétiques : prothèse fixe implanto-portée ou non, définitive ou provisoire, ou prothèse amovible résine et métallique. Il peut aussi servir de diffuseur de médicament en cours de traitement orthodontique : produits de blanchiment dentaire ou gel à la chlorhexidine. Il permet de ne pas déclencher de phénomènes allergiques aux métaux comme le nickel, car il est en polycarbonate (plastique).

Mais il faut savoir que les problèmes allergiques liés au nickel, sont, en bouche, avec du matériel de qualité, quasi inexistants. Inconvénients[modifier le code] Le patient doit être extrêmement sérieux dans le port de ses aligneurs et les conserver 22 heures par jour, tous les jours, les changer toutes les deux semaines sans se tromper, et également disposer les accessoires thérapeutiques (élastiques de traction dentaire ou inter-maxillaire) qui auraient été prescrits.

Par ailleurs, si le patient perd ses aligneurs, ou les endommage en les manipulant, cela peut entraîner un ralentissement des déplacements dentaires et la commande de nouveaux aligneurs. Les limites de l’appareil sont dues à deux facteurs ; les capacités du praticien à utiliser le système et les capacités du système lui-même à déplacer les dents.

Les capacités du praticien à utiliser le système : la connaissance du système va s’améliorer avec son utilisation, mais au départ il vaut mieux limiter les thérapeutiques à de petits déplacements : fermeture de diastèmes (espaces entre les dents) et encombrements légers, pour bien s’imprégner de la biomécanique des aligneurs et maîtriser la stratégie de simulation thérapeutique par logiciel.

Les capacités du système à déplacer les dents : il existe actuellement des limites de déplacement des dents par les aligneurs, certains mouvements, comme la correction des rotations, s’avèrent difficiles. Le collage de taquets en composite sur les dents est souvent nécessaire pour permettre à l'aligneur de déplacer la dent. Les corrections squelettiques : expansion transversale importante, insuffisance verticale et excès vertical marqués.

Il faut alors envisager un traitement combiné à de la chirurgie orthognatique. Les corrections dentaires, liées à la morphologie et à la position des dents (dents anatomiquement rondes qui manquent d’adhérence dans l’aligneur, dents présentant des ingressions ou des egressions importantes). Il faudra alors envisager un traitement combiné à des accessoires ; attachements, élastiques, chaînettes… En France, le coût d'un traitement par ce système n'est en général pas supérieur à celui des méthodes plus classiques.

En France les caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) ne prennent en charge les soins orthodontiques que sur une période maximum de six semestres, pour une somme maximum semestrielle de 193,50 euros et à condition que les soins aient débuté avant le seizième anniversaire.

Les organismes complémentaires (assurances ou mutuelles) interviennent parfois au-delà. Compter de 3 900 à 6 000 euros pour des cas complexes (avec chirurgie par exemple). Pour information, le coût d'un traitement orthodontique multi-attache « conventionnel » métallique chez l'adulte, se situe entre 2 000 et 3 900 euros

INVISALIGN
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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 12:46

Le détartrage est une intervention technique du dentiste qui non seulement rend les dents plus belles, mais surtout en préserve la santé et la pérennité. Cet acte n’est pas douloureux.

Qu’est-ce que le tartre ?
Le tartre est le résultat du durcissement de la plaque dentaire, un dépôt de débris alimentaires et de bactéries qui se fixe sur les dents au contact des minéraux apportés par la salive. Ce dépôt est solide et résiste au brossage. Ses lieux de prédilection sont la couronne, partie visible de la dent, et le collet, la limite dent-gencive.

Quels risques le tartre entraîne-t-il pour les dents ?
Les bactéries contenues dans la plaque dentaire irritent les gencives. Cette inflammation localisée risque de se généraliser en gingivite. L’inflammation peut s’étendre à tous les tissus de soutien de la dent : c’est la parodontite. A ce stade peut apparaître un déchaussement conduisant à la perte des dents. En favorisant la prolifération des bactéries, le tartre prépare aussi le terrain aux caries.

Comment se passe un détartrage ?
L’acte consiste à enlever le dépôt de tartre sur la couronne et au niveau du collet de la dent en le grattent à l’aide de curettes ou en le faisant éclater grâce aux vibrations des instruments à ultrasons. Cette intervention est parfois complétée par l’usage de petites imes. Enfin, le praticien procède à un polissage minutieux à l’aide d’un aéro-polisseur au bicarbonate de sodium ou d’un instrument rotatif avec une pâte à polir.

Qui est concerné ?
Tout le monde, même les enfants dès l’âge de 3-4 ans, car certains se brossent très mal les dents. Les fumeurs et les buveurs de café et de thé sont particulièrement concernés. Enfin, le détartrage est particulièrement recommandé aux diabétiques et aux cardiaques, pour lesquels une mauvaise hygiène bucco-dentaire peut prendre des proportions dramatiques.

Que faire après un détartrage ?
Pendant au moins une heure, la surface de la dent n’est plus protégée par la salive. Il faut donc éviter de se précipiter sur un thé, un café ou une cigarette juste après le détartrage ! Le dentiste pourra prescrire des bains de bouche trois fois par jour pendant six jours.

La prise en charge par la Sécurité sociale
Le détartrage est remboursé sur la base de 70 % du tarif conventionnel de la Sécurité sociale : 57,84 euros pour deux séances.20092710-sourire grand

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 17:34

A QUOI SERT UN MICROSCOPEOPÉRATOIRE ?



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L’endodontiste utilise des technologies de pointes telles que le microscope opératoire.

Le traitement canalaire est réalisé plus facilement grâce à une aide visuelle. L’utilisation de loupes ou d’un microscope permet d’obtenir une meilleure visibilité de l’anatomie canalaire, et précise le diagnostic.

Le grossissement (2x à 30x) combiné à la lumière fourni par le microscope le rendent indispensable pour assurer une sécurité ainsi qu’une précision lors de l’opération.

 

POURQUOI UTILISER UN LASER EN ENDODONTIE?

 

  •  

  • Le laser est un outil non rotatif et non invasif, c'est-à-dire qu'aucun instrument ne pénètre dans les tissus de la bouche. La précision du laser évite les dommages aux tissus voisins de l'endroit traité.

  • Le laser a des effets de biostimulation qui permettent une régénération et une cicatrisation tissulaire beaucoup plus rapides qu'avec les méthodes traditionnelles

    (bistouri, électrochirurgie,…).

  • L'effet antibactérien du rayon laser diminue sensiblement les risques de complications post-opératoires et favorise la cicatrisation.

  • Le laser prévient les caries, grâce au durcissement de l'émail dentaire qu'il provoque.

 

 


L'anatomie canalaire est souvent complexe. Il peut exister une racine ( incisive, canine, prémolaire), ou plusieurs ( prémolaire, molaire). Chaque racine peut être composé d'un ou plusieurs canaux avec des ramifications, courbures, calculs, .... Pour bien traiter une dent, il convient de désinfecter la totalité du système canalaire. Or, cela n'est pas toujours possible à l'oeil nu et avec des instruments "classiques". Il est quelquefois nécessaire de traiter une dent à l'aide d'un microscope opératoire (grossissement jusqu'à 25X). Cette aide optique permet de trouver des racines et ramifications invisible à l'oeil nu.

 

L'utilisation de Lasers spécifiques permet également au chirurgien-dentiste de réaliser un travail de grande qualité.

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 18:21

Parodontologie Laser

Concernant le traitement des poches parodontales, le laser est un outil non chirurgicaltrès efficace.

La plupart des lasers, quel que soit leur type, permettent de désinfecter les poches parodontales. Les lasers ont également un effet de biostimulation sur les tissus.

Fonction :Il nettoie et désinfecte les poches, grâce à son action stérilisante et anti-inflammatoire. Associé à un détartrage-surfaçage radiculaire, les dentistes obtiennent souvent d'excellents résultats, avec des reconstitutions osseuses.

Ce traitement permet le réattachement des tissus le long de la racine des dents, ce qui élimine la mobilité dentaire. Il permet aussi d'éliminer les saignements de gencive et la mauvaise haleine d'origine gingivale.litetouch-dental-laser_mth31844_200_200.jpg

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 17:55

Qu'est-ce qu'un endodontiste ?

Un endodontiste est un chirurgien-dentiste spécialisé en endodontie ; sa pratique de la dentisterie se limite exclusivement à cette spécialité.

Maladies de la pulpe dentaire.
- Un endodontiste est un chirurgien-dentiste spécialisé dans la prévention, le diagnostic et le traitement des problèmes concernant l'intérieur de la dent (du grec " endo " à l'intérieur et " odont " la dent), à savoir les maladies de la pulpe dentaire (nerf dentaire) et des tissus péri radiculaires.

- C'est un praticien qui travaille dans le cadre d'une équipe pluridisciplinaire et intervient en général après qu'un plan de traitement ait été établi ; il peut cependant aider les patients à prendre une part active dans l'établissement de leur plan de traitement dentaire en leur proposant diverses options thérapeutiques. L'Endodontiste est là pour écouter et répondre aux questions de ses patients de façon à ce qu'ils soient informés avant de prendre une décision.

- L'endodontiste est un praticien qui réalise quotidiennement des traitements endodontiques car il est spécialisé.

 Par ses formations et son expérience, il traite à la fois des cas simples ou bien des cas plus complexes comme des dents ayant des canaux fins, calcifiés ou une anatomie inhabituelle, des dents extrêmement douloureuses, des retraitements canalaires de racines n'ayant pas entièrement cicatrisé, des racines ayant des instruments fracturés, des chirurgies endodontiques ou la prise en charge de patients sévèrement malades.

 

L'endodontiste utilise des technologies de pointes comme par exemple le microscope opératoire, le localisateur d'apex, les ultrasons, et la radiographie numérique pour réaliser des soins indispensables à la maintenance de la bonne santé buccale de ses patients.


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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 19:11

0115.JPGTout cabinet doit obligatoirement disposer d’un stérilisateur performant régulièrement contrôlé et entretenu. Il y a une obligation de résultat en matière de stérilisation.

Le stérilisateur doit faire l’objet d’un contrat de maintenance avec le fournisseur. Il est conseillé de prévoir un contrat de remplacement dans les 24h en cas de panne.

La traçabilité de cette maintenance doit être assurée (articles R. 5212-1 et suivants du Code de la santé publique : classeur , cahier de maintenance).

L’arrêté du 22 juin 2001 relatif aux bonnes pratiques hospitalières interdit l’utilisation de la chaleur sèche en milieu hospitalier.

Il est donc conseillé l’utilisation d’un stérilisateur à vapeur d’eau pouvant réaliser le vide, le séchage, ainsi que la traçabilité des cycles de stérilisation (imprimante).

Ce type de stérilisateur doit permettre une exposition de 134° à la chaleur humide pendant 18 minutes (prions).

Il est alors dit de « classe B ». Il doit respecter la norme EN 13060 (novembre 2004).

Les stérilisateurs à vapeur chimique ainsi que les stérilisateurs à chaleur sèche (poupinel) sont à prohiber. Ils ne permettent pas une stérilisation efficace contre les prions. Il est conseillé de consulter les guides établis par la Direction Générale de la Santé et notamment le Guide de bonnes pratiques pour la prévention des infections liées aux soins réalisés en dehors des établissements de santé.

La stérilisation doit être précédé

  • d’une pré-désinfection

  • d’un nettoyage

  • d’un rinçage

  • d’un séchage parfait.

La traçabilité de cette stérilisation doit être assurée (article L. 5212-1 du codede la santé publique ) par l’utilisation d’un registre spécial qui doit comporter :

  • la liste des instruments à stériliser

  • la date et l’heure de chaque cycle

  • le nom du responsable

  • Ne jamais réutiliser du matériel à usage unique

  • "on ne désinfecte bien ou ne stérilise bien, que ce qui est propre et sec "

  • La stérilisation doit toujours être préférée à la désinfection (réservé à des situations particulières)

  • SEULE la chaleur humide doit être privilégiée

  • Les appareils utilisés doivent être contrôlés régulièrement (contrat d’entretien)

  • La stérilisation doit être tracée

  • Affichage des consignes à suivre

La stérilisation constitue, de nos jours, pour les chirurgiens dentistes comme pour toutes les professions médicales, une obligation incontournable. Elle a pour objectif de prévenir le risque infectieux, tant pour le patient que pour l'équipe soignante.

Le Chirurgien Dentiste est tenu de maîtriser parfaitement ce sujet et de former son personnel aux différentes techniques de gestion du matériel opératoire dans ce domaine. C'est le seul moyen d'assurer aux patients toute la sécurité qu'ils sont en droit d'attendre lorsqu'ils subissent un soin au cabinet dentaire.

Le sujet de la stérilisation est difficilement dissociable de celui de l'hygiène du cabinet dentaire dans son ensemble et pour être plus conforme aux questions soulevées dans cette page, ce chapitre aurait du s'intituler "La chaîne d'asepsie au cabinet dentaire". Nous verrons dans ce chapitre, tous les maillons de la chaîne d'asepsie mis en place dans un cabinet dentaire idéal, à savoir : la décontamination, le lavage-séchage, le conditionnement, la stérilisation à proprement parler, la traçabilité et le stockage.

La profession privilégie de plus en plus instrumentation et articles à usage unique (essuie mains en papier, gobelets en plastique, pompes à salive, gants, masques, etc.). Tous ces éléments échappent donc aux règles contraignantes de la chaîne d'asepsie, telle que que nous allons brièvement la décrire, tout en contribuant aux objectifs sécuritaires d'un cabinet moderne. De même de nouveaux comportements devenus réflexes vont dans le sens d'une amélioration des règles d'hygiène élémentaires. C'est ainsi le cas du port systématique du masque et des gants lors des séances de soins. Par ailleurs, la profession évolue vers des concepts plaçant l'hygiène au centre des préoccupations. Les exemples allant dans ce sens sont nombreux : commande de robinet d'eau au pied, crachoir et tablettes aux formes arrondies et sans recoins pour faciliter le nettoyage et éviter les niches bactériennes, mobilier aux matériaux lisses, revêtements de sols adaptés, etc.



Enfin, pour compléter le tableau, des règles strictes imposent aux Chirurgiens Dentistes la protection de l'environnement. Ainsi, ils ont pour obligation d'assurer l'élimination des OPTC (objets piquants, tranchants, coupants) et des DASRI (déchets d'activités de soins et risques infectieux) par des filières spécialisées dans le ramassage et l'incinération des déchets médicaux.



La décontamination

La décontamination est la première étape de la chaîne d'asepsie. Elle concerne essentiellement le mobilier, les sols et l'instrumentation. Les sols sont régulièrement nettoyés et désinfectés à l'eau de Javel ; le mobilier dentaire, le plan de travail, le fauteuil, le scialytique et le crachoir sont traités au moyen de lingettes antiseptiques ; l'instrumentation, quant à elle, subit un traitement particulier que nous allons aborder ci-après. La décontamination a pour objectif d'éliminer la majorité des micro-organismes et des souillures d'origine organique.

Toute l'instrumentation ayant servi à un soin est immédiatement plongée dans un bac contenant une puissante solution désinfectante et elle y séjournera jusqu'à l'étape suivante, tout en respectant un temps d'immersion minimum de 30 minutes. Dans les cabinets très sensibilisés à la question de l'asepsie, ce bac est enfermé dans un placard identifié par un néon rouge pour mettre en alerte sur le côté dangereux de son contenu.

Après la décontamination, qui a permis de se débarrasser de la majorité des micro-organismes, les instruments sont rincés abondamment à l'eau courante. L'étape du nettoyage suit immédiatement ce rinçage. Il a pour but d'éliminer tout dépôt résiduel à la surface des instruments. Selon les instruments concernés, ce nettoyage peut prendre différentes formes :
- Nettoyage aux ultra-sons dans une cuve. Les ultra-sons ont la particularité de nettoyer en profondeur toute la petite instrumentation présentant des anfractuosités peu accessibles au nettoyage traditionnel. C'est le cas des fraises et de l'instrumentation canalaire.
- Nettoyage au thermo-désinfecteur : il s'agit d'une sorte de lave-vaisselle à usage professionnel qui évite la corvée du nettoyage manuel et qui, en plus, rince et sèche les instruments de manière parfaite après le cycle de lavage.
- Nettoyage manuel. C'est le moyen le plus répandu actuellement dans les cabinets dentaires, car il est simple à mettre en œuvre et ne nécessite aucun gros investissement. L'assistante nettoie chaque instrument manuellement avec une solution détergente spécifique, le rince, puis le sèche

Après la décontamination et le nettoyage, tous les instruments ont été libérés des résidus de surface et de la quasi-totalité des micro-organismes qu'ils véhiculaient, mais les plus virulents d'entre eux sont toujours présents et, pour cette raison, l'étape de la stérilisation, est loin d'être facultative.



Le conditionnement

Même après avoir subi un processus de stérilisation complet, les instruments non préalablement emballés ne sont pas stériles au moment de leur utilisation, dès lors qu'ils ont été en contact prolongé avec l'air. Ceci explique pourquoi, il est indispensable de les conditionner efficacement pour les protéger de l'environnement jusqu'à leur utilisation finale. Leur emballage s'effectue au moyen de gaines plastifiées dont la fermeture est assurée par un joint étanche. Les meilleurs joints sont obtenus grâce à des soudeuses thermiques qui permettent l'obtention de "soudures" de 12 mm aux extrémités de chaque sachet. Cette étape est longue à mettre en œuvre, mais elle est incontournable, surtout pour les instruments chirurgicaux.

C'est l'étape finale de la chaîne d'asepsie et probablement le maillon le plus faible de cette chaîne. Elle s'effectue au moyen d'un "autoclave" qui ressemble à une sorte de four sophistiqué, dont le principe est de combiner chaleur (134° C) et pression élevée, pour détruire de manière irréversible toute forme de vie microbienne (bactéries et virus) à la surface de l'instrumentation. Pour vérifier qu'un cycle de stérilisation s'est effectué dans des conditions de température et de pression conformes aux besoins, on utilise des indicateurs spécifiques sous forme de strips colorés que l'on place au centre de l'autoclave.

La traçabilité

C'est un procédé encore très peu employé au cabinet dentaire, mais il est probable qu'il devienne obligatoire dans les années à venir. Il s'agit de la capacité à suivre un instrument donné depuis le moment où il a été stérilisé jusqu'à son utilisation finale.

Les cabinets les plus sensibles à la notion d'asepsie sont déjà équipés d'autoclaves disposant d'un module de traçabilité, afin de pouvoir fournir, à tout moment, les preuves matérielles que le cycle de stérilisation correspondant aux instruments utilisés pendant tel ou tel soin s'est effectué dans des conditions optimales. En pratique, le stérilisateur enregistre les paramètres complets de chaque cycle de stérilisation dans un journal consultable sur ordinateur et imprime des étiquettes avec code barre, qu'il suffit de coller sur chaque sachet après le cycle de stérilisation. Chaque étiquette comporte, en outre une date limite d'utilisation, car il faut savoir que les gaines ne protègent les instruments de l'environnement extérieur que pendant un mois environ, à cause de microporosités qui peuvent constituer, à la longue, une porte d'entrée pour de nouveaux micro-organismes. Le code barre de chaque sachet ainsi référencé est ensuite scanné et enregistré sur la fiche du patient après chaque soin, afin d'assurer une véritable traçabilité informatique dans le temps.

Les sachets contenant les instruments stériles sont enfin rangés dans leurs emplacements habituels, en attendant leur utilisation. Tout comme il existe des zones classées "dangereuses"(septiques), matérialisées par des néons rouges, il existe des zones classées "hautement sécurisées" (stériles), fermées et à l'abri de la poussière, matérialisées par des néons produisant des UV assurant les meilleures conditions environnementales aux sachets entreposés.

 

 

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